Plusieurs parents salariés sont soucieux de la garde de leurs enfants en cas d’atteinte du coronavirus ou la fermeture des établissements scolaires. Afin d’éclaircir leurs idées, l’Etat a publié dans un communiqué le vendredi 3 septembre, les règles établies par les professionnels en droit social des Editions Tissot.
Les parents salariés d’un enfant testé positif au Coronavirus peuvent demander l’accord d’un arrêt de travail pour cas contact reconnu par l'Assurance maladie s'ils ne font pas du télétravail. Mais dans ce cas, cela touche également les parents des moins de 16 ans à partir du début de l'arrêt et les parents d'enfants en situation de handicap peu importe leur âge.
L’arrêt de travail pour les parents salariés dure principalement 7 jours. Chacun a alors droit aux IJSS et au complément employeur. De plus, l’ouverture du droit n’est pas exigée et des délais de carence jusqu'à fin septembre 2021 ne sont pas appliqués.
Selon le communiqué, les salariés ayant un enfant en mesure d'isolement, de congé, de maintien à la maison et non bénéficiaire de l'activité partielle peuvent bénéficier d’un arrêt de travail.
Par contre, un enfant atteint du coronavirus doit obligatoirement s’isoler. Ainsi, le dispositif paraît adapté aux parents salariés immunisés même s'ils ne sont pas des cas contacts. D’ailleurs, le ministère du Travail a bien souligné le 3 septembre que le parent vacciné ou non d'un enfant contaminé par le coronavirus peut percevoir des indemnités journalières exceptionnelles sans délai de carence et d’un complément employeur.
Cela n’est valable que pour un seul parent quand il ne peut pas faire du télétravail. Le communiqué souligne également que le programme contact tracing de l'Assurance-Maladie joindra rapidement les parents bénéficiaires pour leur accorder un arrêt de travail avec les rémunérations journalières. De plus, en avisant leur arrêt de travail sur le site téléservice-déclare.ameli.fr, ils pourront aussi les percevoir après un mois.