Obésité : 8,5 millions de français touchés

Les impacts sanitaires de l’obésité ne sont pas négligeables en dehors de ce qu’ils représentent au niveau physique. Pour info, cet état se caractérise par un IMC qui dépasse 30. Dans le cadre de la célébration de la Journée mondiale y afférente, le 4 mars, on se demande notamment quelles comorbidités et prises en charge de cette maladie existent.
 

Côté statistique

2 milliards d’adultes sont en situation de surpoids ou d’obésité si l’on se réfère aux données internationales. C’est ce qui est rendu compte par le « Global Nutrition Report ». Les estimations prévoient que trois quarts de la même catégorie d’individus se retrouveront dans cette situation d’ici une trentaine d’années (à partir de 2060). 800 millions de patients dans le monde sont concernés par ce problème d’obésité. 8,5 millions d’entre eux se trouvent en France.
 

Quelles prises en charge ?

Les formes de traitement qui sont mises à la disposition de ceux qui sont touchés par la pathologie consistent en :

• Des mesures au niveau hygiéno-diététiques dont la base est le rééquilibrage alimentaire et en outre par la fait d’arrêter de grignoter et l’exercice d’une activité physique de façon régulière.
• Des médicaments sur prescription dans la mesure où la prise en charge nutritionnelle a échoué alors qu’elle a été bien conduite et que les patients en question sont impliqués dans les soins. Cela d’après les spécialistes d’Ameli.fr. Un traitement par injection sous-cutanée par analogue du GLP-1 (liraglutide ©) pourra par ailleurs être proposé.
• La chirurgie bariatrique pour les patients éligibles en cas d’obésité extrême et en dernier recours. Les critères d’éligibilité soulignés sur le site Ameli.fr comprennent notamment le fait d’avoir un IMC supérieur à 40kg/m2 ou bien de 35kg/m2 assortie d’une complication comme un diabète de type 2, HTA, syndrome d’apnée-hypopnée obstructive du sommeil. Il faut également que le concerné ait entre 18 à 60 ans, sans contre-indication d’ordre psychologique ni présenter de risque opératoire particulier. Une évolution des recommandations de la Haute autorité de Santé (HAS) sur le sujet peuvent toujours survenir. Dernièrement c’est à propos de la prescription de cet acte chez les patients concernés par une obésité de type 2 et qui sont affectés par un diabète de type 2 que les interrogations de l’instance se sont portées.

C’est dans le sens de la protection contre les risques liés à l’obésité que ces stratégies thérapeutiques contribuent. On peut citer en l’occurrence les maladies articulaires, les troubles hormonaux ; les maladies hépatiques, les maladies rénales, les maladies respiratoires, le diabète, les maladies cardiovasculaires (hypertension artérielle, athérosclérose, infarctus du myocarde…), les cancers et plus particulièrement les tumeurs du foie, des reins ou encore de l’utérus.
 

Challenge sportif

« Kilomètre contre l’obésité », voilà le défi qui a débuté le 4 mars 2023 et duré une semaine. Il s’agit d’un challenge sportif et connecté et dont l’organisation s’est faite au niveau national. Des courses à pied, à vélo ou bien un parcours de natation étaient au programme. S’amuser « au nom de la lutte contre l’obésité », voilà l’objectif que l’on se donne d’atteindre d’après la ligue contre l’obésité et cette action s’adresse à tout le monde, qu’il soit ou non en situation d’obésité.

De plus amples informations concernant les défis organisés près de nous peuvent être obtenues. La mise en œuvre de ses idées de challenge et le rassemblement des personnes à proximité qui sont motivées sont également possibles.