Le lundi 25 juillet, un avis a été annoncé par la Haute autorité de la santé concernant l’autorisation de remboursement par l’Assurance maladie à propos des tests de détection de l’infection du virus de la variole du singe.
En France, 1567 cas d’infectés par le virus de la variole du singe ont eu une confirmation. 726 se localisent en Île-de-France et le reste dans les autres régions de la métropole ainsi qu’en Martinique. Face à cette situation, la Direction générale de la santé a fait appel à la Haute autorité de santé qui a annoncé, ce lundi 25 juillet, un avis accordant le remboursement par l’Assurance maladie des tests d’amplification nucléiques (TAAN), une technique incluant les tests PCR.
Ce n’est pas nécessaire d’acheter des tests en pharmacie ou dans un laboratoire. Contrairement au dépistage du Covid-19, la HAS souligne que le diagnostic d’infection par le virus Monkeypox dépend en premier lieu d’un examen clinique et d’un interrogatoire fait au patient. La détection par TAAN confirmera ou non l'infection par le virus, si l'examen clinique n’est pas clair. L’utilisation de ce type de test intervient uniquement, s’il y a des cas suspects et cas possibles. Ça a d'ailleurs été défini par la Santé Publique France et n’est pas obligatoire sans la présence de symptômes, selon un communiqué de la HAS.
De plus, les tests pour détecter ce virus de la variole du singe doivent correspondre particulièrement au Monkeypox avec des performances validées par le Centre national de référence des Orthopoxvirus. Selon le contexte clinique et le type de blessures constatées, il est conseillé d’effectuer, suivant la priorité : des prélèvements muqueux, des prélèvements cutanés ou des prélèvements de la sphère oropharyngée. La HAS précise l’importance de communiquer les résultats le plus vite possible. C’est essentiel au maintien ou à la levée de l’isolement.
À compter du mois de mai, quand la variole du singe a été détectée hors des pays africains où elle est contagieuse, près de 17.000 cas de variole du singe ont été constatés dans le monde, répartis dans 74 pays. Cette propagation a obligé, ce samedi 23 juillet, l’Organisation mondiale de la santé à déclencher un haut niveau d’alerte face à cette épidémie.