C’est une nouvelle encourageante pour les femmes. Environ 10% des femmes françaises sont touchées par l’endométriose, une maladie chronique associée à des douleurs menstruelles sévères et parfois à l’infertilité. Cette pathologie est souvent mal diagnostiquée, nécessitant en moyenne huit ans pour être identifiée.
Le 8 janvier 2024, la Haute autorité de Santé (HAS) a annoncé la possibilité d’accéder à un test salivaire pour diagnostiquer l’endométriose, bien que ce test ne soit actuellement pas remboursé et représente un coût élevé.
Dans le rapport d’évaluation de l’Endotest daté du 21 décembre 2023, la HAS mentionne que le fabricant, la société Ziwig, a estimé le coût de son test entre 500 et 1000 euros, avec un coût de base revendiqué de 750 euros. La HAS a précisé que, pour le moment, l’Endotest ne bénéficiera pas d’un remboursement standard. Néanmoins, elle propose un accès précoce et sécurisé via un forfait innovation, ouvrant la possibilité d’une prise en charge ultérieure.
Bien que la nouvelle du lancement d’un test rapide de diagnostic ait suscité un accueil favorable en ligne, l’enthousiasme a été tempéré par des préoccupations liées au coût et à l’absence de remboursement. L’association ENDOmind exprime son mécontentement, soulignant que le test salivaire, déjà utilisé à l’échelle mondiale et remboursé en Suisse, est actuellement non remboursé en France.
Cela a conduit à des critiques, arguant que le refus de remboursement semble négliger l’importance de cette innovation pour des milliers de femmes en quête de réponses. Actuellement, l’Endotest est réservé aux professionnels de la santé pour des patientes de 18 à 43 ans présentant des symptômes d’endométriose, selon les informations fournies par la société Ziwig sur son site.