La carte vitale dématérialisée est accessible sur smartphone via l’application apCV disponible au téléchargement en 2023. Focus sur la manière dont ce dispositif de la sécurité sociale fonctionne.
Cela fait 25 ans que la carte vitale existe. Elle fait alors l’objet d’une dématérialisation qui se traduit par la possibilité d’y accéder par le biais de son smartphone. Le décret qui l’annonce a déjà bénéficié d’une publication au journal officiel et d’une entrée en vigueur depuis le 1er janvier de cette année.
La fluidification des relations entre professionnels de santé et les assurés est le but de la dématérialisation de la carte vitale d’après la plateforme de l’Assurance maladie : Ameli Santé. La présentation de sa carte vitale sur son téléphone par le patient est plus évidente et a donc pour effet de faciliter sa transmission avec la Sécurité sociale. Cette innovation présente aussi l’avantage de diminuer les risques de contamination manuportée.
Le téléchargement de l’application apCV est indispensable pour pouvoir accéder à la carte vitale par le biais des smartphones et tablettes. Chaque assuré peut également consulter ses données en consultant son espace personnel.
En ce qui les concerne, les professionnels de santé qui auront besoin des données disponibles dans l’application pourront procéder de deux manières :
D’où une préconisation par l’Assurance Maladie de l’usage du QR code, compatible avec tous les smartphones, tel qu’il est précisé sur Ameli Santé.
L’Assurance Maladie soutient un risque égale entre l’ancienne carte vitale et celle dématérialisée en termes de sécurité des données. Cela s’explique par le fait que l’application ne contient pas d’autres informations à part celles qui se rapportent aux noms, prénoms, le genre, la qualité et l’organisme obligatoire de rattachement. A part cela, l’accès au dispositif requiert une double authentification et est conditionné par un code secret personnel.
Huit caisses d’Assurance maladie ont déjà fait l’objet d’une expérimentation de la carte vitale dématérialisée en 2022. Il s'agit de celles des Alpes-Maritimes, du Bas-Rhin, de la Loire Atlantique, du Puy-de-Dôme, du Rhône, de Saône-et-Loire, de Sarthe et de Seine-Maritime.
La généralisation à travers tout le territoire est prévue cette année mais le gouvernement envisage que la pérennisation peut aller jusqu’en 2026.